Chris Lamquet
Deux ou trois choses intéressantes dans l’interview de Chris Lamquet sur ActuaBD, concernant son travail au Japon.
Sur l’aspect collectif du travail: “Au départ, j’ai trouvé ça un peu surréaliste, mais je me suis prêté au jeu, et puis j’ai compris le fonctionnement ; et cette relation, dans laquelle l’éditeur s’implique énormément, qui au départ pour un auteur européen paraît très contraignante, s’avère à la longue très gratifiante, dans le sens où si tu te plantes, tu n’es pas le seul responsable! C’est très confortable, je dirais qu’il y a une espèce d’émulation.”
Sur l’évidence que ne voit pas toujours les différentes tentatives de mangas européens jusqu’ici: “(…)il faudra trouver un compromis qui permette aux auteurs européens de rester eux-mêmes, mais aussi de conquérir le jeune public qui aujourd’hui ne lit que du manga, et qui n’achètera jamais nos albums, pas seulement pour des raisons économiques, mais aussi parce qu’ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent. Si on veut les conquérir, ce sera d’abord en revoyant notre mode narratif.”