Sounds
Evangelicals
Le disque qui tourne en boucle ces jours-ci: une expédition pop franchement lysergique, avec un chanteur qui chante très soigneusement à côté de tout ce qui pourrait ressembler à une gamme normale. Il préfère rester sur sa propre petite musique intérieure. Et curieusement, ça donne quelque chose qui rentre dans l’oreille et n’en sort plus, un peu comme le font, dans un autre genre, les mélodies faussement accidentelles de Deerhoof.
Thomas Function
Le disque qui change tout, ces jours-ci: Celebration, de Thomas Function, du power pop à solide tendance “montons danser sur la table”, avec une voix crispante juste ce qu’il faut. C’est la fête, mais pas tout à fait la fête, ça grince un peu. Une merveille.
Lyres à Paris
Parmi les choses souvent belles qu’on trouve dans les podcasts de GaragePunk.com, ce concert des Lyres à Paris en 1984. Son pourri et caverneux, comme il se doit, et une version furieuse de leur classique Help you Ann.
Chansons en français
Quotas de chansons en français sur les radios privées de Belgique francophone: 30% des morceaux avec texte (on ne compte pas les instrumentaux). Comme je travaille pour une radio où l’on n’a pas vraiment l’habitude de mettre de l’eau dans son vin, j’ai commencé à compiler des listes de choses que je peux programmer sans rougir. Par la même occasion, je tombe sur plein de disques très bien que je ne connaissais pas. Une première liste en ligne, pour celles et ceux que ça pourrait intéresser.
Discographie
Les disques qui ont tourné dans mon émission radio aujourd’hui:
ssm (ssm)
handsome furs (plague park)
two gallants (the throes)
the kids (there will be no next time)
mark sultan (sultanic verses)
otto von schirach (maxipad detention)
fu manchu (we must obey)
brant bjork & the bros (somera sol)
kyuss (welcome to the sky valley)
unsane (visqueen)
new pornographers (challengers)
okkervil river (the stage names)
caribou (andorra)
rilo kiley (under the blacklight)
kate & anna mcgarrigle (dancer with bruised knees)
Discographie
Les disques qui ont tourné dans mon émission radio aujourd’hui:
the zombies (odessey and oracle)
os mutantes (everything is possible)
the apples in stereo (new magnetic wonder)
the raveonettes (pretty in black)
menomena (friend and foe)
the kings of leon (because of the times)
blues brother castro (fun)
marnie stern (in advance of the broken arm)
ai otsuka (ai am best)
busdriver (roadkillovercoat)
ultra orange & emmanuelle (ultra orange & emmanuelle)
son volt (the search)
richard swift (the novelist & walking without effort)
ry cooder (my name is buddy)
the hammersmith gorillas (gorilla got me)
blues magoos (psychedelic lollipop)
elf power (back to the web)
playlist
les disques que j’ai fait tourner à la radio hier soir :
the kinks (are the village green preservation society)
the aliens (astronomy for dogs)
six organs of admittance (the sun awakens)
art brut (it’s a bit complicated)
the rakes (ten new messages)
thee headcoatees (sisters of suave)
volt (volt)
jesus & mary chain (psychocandy)
holly golightly & the brokeoffs (you can’t buy a gun when you’re crying)
the concretes (hey trouble)
the king khan & bbq show (what’s for dinner)
the hentchmen (hentch-forth.five)
keene brothers (blues and boogie shoes)
bloc party (a weekend in the city)
mumm-ra (what would steve do)
of montreal (hissing fauna are you the destroyer)
Sur la platine
hier soir dans l’émission radio:
spencer dickinson (the man who lives for love)
king khan and the shrines (what is ?!)
the bishops (the bishops)
yona-kit (yona-kit lp)
interpol (our love to admire)
jamie t (panic prevention)
ian hunter (shrunken heads)
queens of the stone age (era vulgaris)
gallows (orchestra of wolves)
melt-banana (bambi’s dilemma)
ssm (ssm)
brimstone howl (guts of steel)
radio moscow (radio moscow)
handsome furs (plague park)
bloc party (a weekend in the city)
otomo yoshihide’s new jazz ensemble (dreams)
Radio Moscow
Suis en train d’écouter Radio Moscow, qui se défend plutôt très bien du côté du rock moustachu avec des solos et de la graisse qui suinte.
Ce qui m’a le plus donné envie de l’écouter: la critique haineuse et méprisante de Pitchfork, la bible du bon goût pour les bobos connectés du monde entier. Il est peut-être temps de se laver le cerveau et d’arrêter de lire Pitchfork.